vendredi 22 juillet 2011

Retour à mon Tour de France 1959 (18)...

Mercredi 22 juillet 2009

Dix-septième étape, Lavaur Decazeville, 168 km: CAAAMIOOONS.....

Le retard s'est accumulé pour mes petits messages! Aussi ce soir vais-je parler de l'étape de mercredi. Ce devait être une longue étape mais j'ai préféré la raccourcir...
Pourtant tout avait bien commencé par un départ de Lavaur par une belle route, et un petit vent qui me poussait, et je suis arrivé à Albi, terme d'une étape en 1959, sans vraiment m'en rendre compte. Mais à la sortie de cette ville, ayant voulu suivre l'itinéraire de 1959, je me suis retrouvé sur une belle route à 4 voies pendant une quinzaine de kilomètres. Super pour faire du cyclotourisme...
Et je suis arrivé à Carmaux où je n'ai même pas pu voir en "vrai" la statue de Jaurès, elle est en cours de nettoyage. Si jacques Brel revenait, sûr qu'il chanterait "Pourquoi ont-ils caché Jaurès ?" ou bien "Pourquoi ont-ils lavé Jaurès ?"
Toujours est-il que je n'ai que cette carte postale à offrir sur ce blog (Un blog de GÔCHE, décidément... Manquerait plus qu'une photo d'Arlette sur son vélo, mais je ne passe pas à Saint LO...)
Et j'ai continué sur l'ancienne Route Nationale 88 (?) pour pouvoir prendre une réplique de cette photo du viaduc de Viaur qui me plaît beaucoup.
Pas mal la copie, presque rien n'a changé !

Et je devais continuer ainsi par Baraqueville et Rodez, par la fameuse route nationale, et jusqu'au pont d'Entraygues sur le Lot où je pensais réaliser une autre belle photo. Hélas, trois fois hélas, après le viaduc de Viaur, je me suis retrouvé sur la nouvelle route nationale. Le vent, un vent de côté, très fort comme la veille, s'était levé. Le vent passe encore, mais les camions ! Les routiers sont sympas, c'était une émission sur RTL dans les années 70. Je ne crois pas qu'on pourrait la refaire aujourd'hui. Alors, après un rude traitement pendant 15 km, j'ai décidé de rentrer directement Decazeville par...... de tranquilles petites routes aveyronnaises et des paysages superbes: le bonheur, c'est simple comme une route sans camion et ... sans camionneur !
Et je fus accueilli et fleuri en arrivant chez les parents de Laurence, en haut de la rude côte de Forcefave (Seule arrivée au sommet de mon Tour !) par, entre autres les deux frères, Pierre (avec le maillot jaune) et Michel (le papa de Laurence). Merci pour cet accueil !

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